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Maria Isabel Salvador, représentante spéciale du Secrétaire Général des Nations-Unies et cheffe du Bureau Intégré des Nations-Unies en Haïti (BINUH), en visioconférence devant le Conseil de Sécurité des Nations-Unies le 22 avril 2024

Le lundi 22 avril 2024, au cours d’une réunion du Conseil de Sécurité des Nations-Unies sur Haïti, Maria Isabel Salvador, représentante spéciale du Secrétaire Général des Nations-Unies et cheffe du Bureau Intégré des Nations-Unies en Haïti (BINUH), s’est adressé en visioconférence devant le Conseil de Sécurité des Nations-Unies pour exposer l’état périodique de la situation en Haïti.

Maria Isabel Salvador

Elle  s’est adressée à la présidente du Conseil en ces termes : « Aujourd’hui, cela me fait de la peine de constater que tous les discours et appels n’ont pas empêché que certains des pires scénarios pour Haïti soient devenus réalité au cours des derniers mois et semaines. Au cours des deux séances privées que vous avez convoquées, le 6 mars et le 18 mars, j’ai fourni un compte rendu de la spirale de violence dramatique et sans précédent et sans fin dans le pays. Il est impossible d’exagérer l’augmentation de l’activité des gangs à Port-au-Prince et au-delà, la détérioration de la situation des droits humains et l’aggravation de la crise humanitaire. Pendant ce temps, seul un petit pourcentage, 8,1 pour cent, des 674 millions de dollars du Plan de réponse humanitaire 2024 pour Haïti a été financé. »

Sur la question brûlante de l’occupation étrangère ou de la mission multinationale de soutien à la sécurité avec des forces sous la direction du Kenya, elle a lancé un appel à la Communauté Internationale à ce que  les promesses faites concernant ce déploiement soient confirmées tout en profitant d ‘ « exhorter tous les États membres à continuer de financer le Plan de réponse humanitaire ; et sans plus tarder pour confirmer les contributions nécessaires au déploiement de la mission multinationale de soutien à la sécurité en Haïti. »

Elle a fait remarquer que  « Le processus facilité par la CARICOM a créé des opportunités pour un nouvel arrangement de gouvernance transitoire qui devrait permettre un processus politique véritablement dirigé et pris en charge par les Haïtiens, conduisant à l’organisation d’élections inclusives, participatives et crédibles. J’exhorte une fois de plus les parties prenantes haïtiennes à mettre de côté leurs différences et apporter des résultats au peuple haïtien grâce à la mise en œuvre d’une feuille de route durable, limitée dans le temps et communément acceptée. »

L’Onu : arrêtez votre génocide en Haïti ! Vive le peuple haïtien !

Elle profite de cette occasion pour applaudir les politiciens haïtiens qui ont été forcés de mettre de côté leurs divergences pour trouver une voie commune pour la restauration des institutions démocratiques, en particulier avec la création d’un Conseil présidentiel de transition.

« Je salue la publication, les 12 et 16 avril, des décrets exécutifs portant création du CPT et nommant ses membres. J’exhorte toutes les parties prenantes haïtiennes à mettre en place le plus rapidement possible les dispositions de gouvernance de transition envisagées, en particulier la nomination d’un Premier ministre et d’un gouvernement par intérim et la nomination rapide du Conseil électoral provisoire. »

Elle rappelle également que les chefs de gangs et autres fauteurs de trouble ont déclaré leur intention de perturber violemment le processus politique actuel. Les gangs ont lancé plusieurs attaques contre le Palais présidentiel, qui ont donné lieu à de violents affrontements avec la Police nationale haïtienne (PNH), faisant de nombreuses victimes.

Les contributions financières seront nécessaires pour la reconstruction et le développement du pays. Non au déploiement de la mission multinationale kenyane de soutien à la sécurité en Haïti.

Elle a salué la publication, le 12 avril dernier par le gouvernement démissionnaire du Premier ministre déchu Ariel Henry qu’elle soutenait démesurément, du décret créant le Conseil Présidentiel de transition (CPT) et elle a exhorté toutes les parties prenantes haïtiennes « à mettre en place le plus rapidement possible les dispositions de gouvernance de transition envisagées, en particulier la nomination d’un Premier ministre et d’un Gouvernement par intérim et la nomination rapide du Conseil Électoral Provisoire (CEP). »

Selon elle, « le nombre de personnes dans le besoin n’a cessé de croître de façon exponentielle. Depuis le 8 mars, près de 100 000 Haïtiens ont quitté Port-au-Prince pour les régions, fuyant la violence des gangs en quête de sécurité. L’insécurité alimentaire reste également endémique dans tout le pays, la moitié de la population souffrant d’une grave insécurité alimentaire. Les multiples crises prolongées (politiques, sécuritaires, humanitaires) auxquelles Haïti continue de faire face doivent être résolues ensemble. La communauté internationale a un rôle de soutien à jouer. Mais ce n’est que grâce à un processus inclusif, participatif, crédible et transparent qui amènera le peuple haïtien à une nouvelle gouvernance démocratiquement élue que le développement durable deviendra une réelle possibilité pour le peuple haïtien. »

Il semblerait après tout ce qu’a rapporté la cheffe du Binuh, qu’il y a possibilité pour que le pays retourne sur les rails démocratiques le plus vite qu’on espère.

Notre réponse à Mme la cheffe du Binuh, le pays retrouvera ses chemins de grandeur et de dignité, le jour où les forces obscures internationales dont vous faites partie, se retireront du territoire haïtien pour laisser aux citoyens conscients et conséquents  le droit de diriger leurs destinées.  Les forces internationales ne vont en aucune circonstance résoudre les causes profondes de la crise haïtienne, elles l’effondreront davantage dans l’abime et le chaos comme l’avait fait la Minustah.

La misère, la pauvreté, le chômage permanent ravageant les quartiers ouvriers et l’exploitation capitaliste des ressources du pays cesseront au moment où les capitalistes n’auront aucune influence sur les vrais dirigeants, ceux qui ne sont pas des soumis, et qui n’ont pas été imposés par les vautours occidentaux.

Mais jusqu’à quand ces hypocrites réactionnaires au service des puissances exploitantes cesseront de  bluffer le peuple haïtien ?

Le jour où le peuple rebelle finira par les mettre à la porte !

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