Le Centre d’études pour le développement et la prévention de l’extrémisme (CEDPE) a organisé ce 24 avril dans ses locaux, un débat des candidats à la présidentielle du 6 mai prochain.

Ce débat placé sous le thème “Adhérer aux valeurs démocratiques revient à accepter le débat et les échanges pour convaincre” est une initiative qui vise à accorder la parole aux candidats à la présidentielle pour expliquer aux participants en particulier et aux Tchadiens en général leurs projets de société. Bien que tous les 10 candidats à l’élection soient invités à ce débat, seuls trois candidats ont été représentés. Il s’agit de Dr Fourissou Bibila Marcel, représentant le candidat Yacine Abderamane Sakine du parti Réformiste ; Djelassem Donangmbaye Félix, représentant le candidat Dr Nasra Djimasngar du parti Un nouveau jour et Mahamat Assileck Halata représentant Mahamat Idriss Deby Itno, candidat de la coalition pour un Tchad uni.

Pour Dr Fourissou Bibila Marcel, les Tchadiens souffrent de trop à cause de la misère, de l’insécurité permanente, du chômage, du manque d’eau et d’électricité,  de l’injustice et le candidat du parti Réformiste a accès son programme sur le capital humain à travers la promotion d’une éducation de qualité pour tous. Il compte aussi redynamiser l’agriculture en créant un observatoire du monde rural afin que le secteur agricole puisse être le poumon de l’économie.

Le représentant du candidat de la coalition pour un Tchad uni, Mahamat Assileck Halata, reconnaît pour sa part que tout va mal au Tchad mais on ne peut pas imputer celà à Mahamat Idriss Deby Itno qui n’était pas jusqu’à la transition, un politicien. Mais, dit-il, depuis la transition il a fait ses preuves car la sécurité est retrouvée et le pays n’a pas été déstabilisé. A travers 100 actions concrètes et réalisables en 5 ans, il souligne que le pays va changer de visage. « Je vais prendre simplement un secteur qui retient l’attention de tout le monde : l’électricité. Le secteur électrique est au point zéro. Est-ce que c’est lui qui l’a voulu ça ? Non. Est-ce qu’il l’a hérité ? Oui, de plusieurs successions de pouvoirs politiques (…) Mais c’est en train de changer », réplique le ministre de l’Aménagement du territoire quant aux critiques sur la gestion de trois ans de transition.

Tchadanthropus-tribune avec Tchad info

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